Alors que les Etats-Unis sont sur le point de vivre des heures historiques avec la probable élection du premier président américain métis, Agathe nous livre en exclusivité ses impressions d’expatriée aux USA après avoir assisté à plusieurs meetings de campagne en présence de John McCain (à Zanesville, une petite ville près de l’autoroute située dans l’Ohio non loin de Columbus), Sarah Palin et Barack Obama (à la Mellon Arena, là où l’on joue au hockey, à Pittsburgh, Pennsylvanie) :
« Je suis allée voir Obama, McCain et Palin, et on en restera là.... Je commence à me fatiguer des meetings et de l'attente....
Le public : Il est moins discipliné, moins traditionnel et plus coloré chez Obama. On retrouve un peu toutes les classes sociales. Chez McCain, c'est surtout des Blancs, patriotes (J'ai entendu deux personnes disant que ce qu'ils supportaient le moins chez Obama était le fait qu'il n'avait pas fait l'armée). Dans les deux cas, on a récité le serment d'allégeance, et chanté l'hymne national (enfin, on.... les autres, quoi !).
Plus tolérant chez Obama : les gens qui ont su que j'étais française (quand on faisait la queue) m'ont souhaité la bienvenue, le bonhomme qui donnait les tickets chez McCain, quand il a appris qu'on était français, a demandé si on était des supporters de McCain...
Les salles : Pour Obama, c'était une arène où on joue au hockey normalement. Elle peut contenir jusqu'à 20 000 personnes même si hier tout n'était pas rempli. Pour McCain, c'était un gymnase de lycée. La salle était beaucoup plus petite mais c'était beaucoup plus chaleureux, on pouvait les voir de plus près, il y avait plus d'ambiance. Pour Obama c'était froid et impersonnel.
L'ambiance : Chez McCain comme dit précédemment, c'était bon enfant. On était là pour passer un bon moment, écouter un candidat dont on partage les idées, etc. Pour Obama, c'était plus comme un divertissement. On s'installe dans les gradins, on bouffe son popcorn et ses nachos.
Tout le monde écoutait parler McCain, Obama a été obligé de crier pour se faire entendre (tellement les gens applaudissaient) et j'ai la dernière minute en film, c'était autant inaudible en direct que sur le film... Les gens étaient venus pour le voir, pas pour l'écouter...
Le bonhomme : Obama m'a paru fatigué, McCain, lui, avait la pêche.... McCain était accompagné par sa femme, ça faisait familial, Obama était solitaire.
McCain et sa femme sont timides, Obama lui est habitué aux grandes foules.
Le message (le discours) : Ils ont tous les deux parlé dans les 30-35 minutes. McCain a parlé de l'armée, qu'il avait des cicatrices. Et il a passé son temps à parler de -Joe the Plumber (donc des taxes), -de ce qu'avait dit Biden (mark my words, Obama se fera tester dans les 6 premiers mois) -d'Obama (socialiste spread the wealth around). C'est tout.
Obama lui, a essayé de faire appel à ce que le public avait de meilleur. En ça il apparaît idéaliste. Mais il a cité deux trois fois maximum McCain. Et il a développé son programme.
Bref, deux événements différents. Deux candidats différents. A la fin, aucun ne m'a plus convaincu que l'autre.
Mais Obama représente l'espoir, McCain fait appel aux instincts les plus bas : nationalisme, se renfermer sur soi, voir le monde comme une menace, attaquer les candidats.
Ca ne m'aurait pas aidé pour mon vote mais on voit les stratégies des candidats derrière tout ça... »
Agathe
Vos comptes-rendus de meetings étaient très sympathiques à lire. Merci de les avoir rédigés.
Juste une petite remarque complètement vaine de la part d'un supporteur des manchots de Pittsburgh : "c'était froid et impersonnel" ; dans l'igloo il ne fallait pas s'attendre à autre chose, non ? Surtout s'il n'y a pas de hockey au programme.
Rédigé par : Monsieur Pingouin | 04/11/2008 à 04:32
Et l'espoir a gagné ; c'est rare et bon à "prendre" !
Rédigé par : Olivier SC | 05/11/2008 à 21:05
Merci à toi Agathe pour ton regard sur cette campagne électorale forte en rebondissement en tout genre.
Cela fait du bien de lire autre chose que des avis francophones fermés.
Ton regard d'expatriée est beaucoup plus ouvert que ceux qui ne comprennent rien mais qui veulent nous faire croire qu'ils ont raison.
Au plaisir de te relire
Amitiés virtuelles
Alexandra
Rédigé par : Alexandra Leyris | 05/11/2008 à 21:18
Très semblable à votre article, très J'espère que vous faire mieux!
Rédigé par : coach outlet | 17/11/2010 à 04:35
Ton regard d'expatriée est beaucoup plus ouvert que ceux qui ne comprennent rien mais qui veulent nous faire croire qu'ils ont raison.
Rédigé par : oakley frogskins | 05/08/2011 à 11:35
for when these gentry are closely pressed, as to the substance of their knowledge, they will talk of Henry the Fourth of France being contemporary with Henry the Fowler of Germany
Rédigé par : moncler outlet | 08/12/2011 à 09:35
Their definitions were indistinct, and their prohibitions incomprehensive: besides, every individual member of the community
Rédigé par : shiatsu massager | 08/12/2011 à 09:37
merely upon the plea that he would ever abide by the decision of that law which he had vowed to observe.
Rédigé par : burberry outlet | 09/12/2011 à 02:15
to its pristine anarchy and confusion., It were in vain to consider virtue and good
Rédigé par : Christian Louboutin Outlet | 09/12/2011 à 02:16
Whether the right of the sovereignty has been acquired by conquest or succession, the title of the monarch has not been denied by the subject.
Rédigé par : ray ban outlet | 09/12/2011 à 02:16
have not heard one inquiry after them.''Oh, the good Bateses—I am quite ashamed of myself; but you mention them in most of your letters. I hope they are quite well.
Rédigé par : beats by dre outlet | 17/12/2011 à 04:33
Good old Mrs. Bates. I will call upon her to-morrow, and take my children. They are always so pleased to see my children. And that excellent Miss Bates!
Rédigé par : coach outlets | 17/12/2011 à 04:37
—such thorough worthy people! How are they, sir?''Why, pretty well, my dear, upon the whole But poor Mrs. Bates had a bad cold about a month ago.''
Rédigé par : ray ban sale | 17/12/2011 à 04:39
It was a done thing: Mr. Elton was to go; and never had his broad handsome face expressed more pleasure than at this moment; never had his smile been stronger, nor his eyes more exulting than when he next looked at her.'Well,' said she to herself, 'this is most strange! After I had gotten him off so well, to choose to go into company, and leave Harriet ill behind!
Rédigé par : moncler outlet | 17/12/2011 à 08:29
She had frequently thought, -- especially since his father's marriage with Miss Taylor,—that if she were to marry, he was the very person to suit her in age, character, and condition.
Rédigé par : foot massager | 31/12/2011 à 06:15
She had frequently thought, -- especially since his father's marriage with Miss Taylor,—that if she were to marry, he was the very person to suit her in age, character, and condition.
Rédigé par : foot massager | 31/12/2011 à 06:16
Mr. Woodhouse had been safely seated long enough to give the history of it, besides all the history of his own and Isabella's coming
Rédigé par : burberry outlet | 03/01/2012 à 01:14
Emma's being to follow; and had, indeed, just got to the end of his satisfaction that James should come and see his daughter, when the others appeared, and Mrs. Weston, who had been almost wholly engrossed by her attentions to him
Rédigé par : ray ban outlet | 03/01/2012 à 01:15
welcome her dear Emma.Emma's project of forgetting Mr. Elton for awhile made H aher rather sorry to find, when they had all taken their p aces, that he was close to her.
Rédigé par : Christian Louboutin Outlet | 03/01/2012 à 01:16